Véritable institution dans l'Hexagone, la Renault Clio s'offre une nouvelle jeunesse avec une retouche esthétique bienvenue, une gamme étoffée et un système de navigation à la portée de tous.
En 20 ans de carrière, la Renault Clio a su évoluer pour se calquer aux exigences du marché. La performance est significative puisque la petite française s'est écoulée, jusqu'à aujourd'hui, à 10 millions d'exemplaires. Mieux, elle parade régulièrement en tête des ventes, toutes catégories confondues, sur son marché national. Mais, en dépit d'une offre efficace, la Clio III s'est récemment fait chaparder son trône par la redoutable Peugeot 207. Une mise à jour s'imposait donc pour réparer l'affront.
Pour cibler un large public, la Clio a choisi de multiplier les offres. A l'instar de ses soeurs Twingo et Laguna, la citadine se décline aujourd'hui dans une version GT qui jongle habilement entre sportivité et polyvalence. Cette version virilisée adopte quelques discrets appendices sportifs comme la double sortie d'échappement, le bouclier avant ou le becquet que l'on ne retrouve pas sur la version classique. Cette dernière ne se distingue de la précédente génération que par ses feux retouchés, ses ''moustaches'' de calandres supprimées, et ses boucliers redessinés. Pas de véritable chamboulement au rang esthétique, donc, mais un léger lifting salvateur qui corrige quelques traits disgracieux ou simplement vieillots de son aînée. Des petits ajustements qui rendent la Clio plus actuelle, et plus à même d'affronter l'impétueuse 207.
Comme son illustre aînée, cette deuxième phase de Clio III propose une très large palette de motorisations, essence comme diesel. Sous le capot de la GT, peut loger un 1.5 dCi 105 ch ou un 1.6 essence de 128 ch, issu de la Twingo RS, que nous avons choisi pour notre essai. Pas très convainquant en terme de dynamisme, a cause d'un net manque de vitalité sous les 2 000 tr/min, ce moteur a au moins le mérite d'être relativement sobre. Il peut, en effet, se contenir sous les 7 l/100 km en conduite tranquille (10,8 l/100 km relevé en conduite sportive). Mieux, il évite le malus écologique. Plus léger et plus récent, le moteur 1.4 TCE 130 ch du Grand Scénic aurait trouvé naturellement sa place sur cette Clio GT, mais il n'est pas au programme pour le moment. Dommage.
Sur la version classique, l'offre diesel est toujours très intéressante. Nous avons eu l'occasion de prendre en main le 1.5 dCi 105 ch FAP, qui se montre toujours à son avantage sur la Clio. Souple et suffisamment efficace, il s'est contenté sur notre parcourt sinueux de 6,8 l/100 km.
Sur la route, la version GT marque sa différence grâce à un châssis spécialement retravaillé. Sur l'essieu avant, le tarage des amortisseurs a été augmenté de 15%. Les ressorts sont également 15% plus fermes à l'arrière, et le résultat est vraiment perceptible au volant. Mais malgré l'agréable sensation d'être plaqué au bitume et le comportement routier sans faille, les trépidations dans l'habitacle deviennent pénibles lors des longs trajets. Nous apprécions davantage la mouture classique, moins dynamique mais pas fainéante pour un sous, qui correspond plus à l'esprit de la Clio. Sa direction est douce et précise, le roulis inexistant et l'amortissement moins ferme. Les jantes en 15 pouces, contribuent également à rendre les trajets plus appréciables. Une sensation accentuée par l'excellente insonorisation, irréprochable même sur la version diesel.
son prix de lancemmenet en algerie est de 1 089 000.00 da